Rowan
Esquisse
Inscrit le : 02 Sep 2004
Messages : 1180
Points : 25 10
Localisation : Somewhere in between what is real and just a dream...
Vos artistes favoris : Muse, Nightwish, Evanescence, Within Temptation
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Deux chapitres d'un coup, sont vraiment courts... Have fun !!
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Citation :
Titre : Delirium (je me rends compte que ce titre est nul, merci, mais il résume bien en fait, cette fic n’étant qu’une pure connerie)
Auteur : moi, sans prétention aucune… mais sans honte non plus !
Disclaimer : pas à moi, ça, c’est sûr mais je ne pense pas non plus que JKR les aient dessinés comme ça ses perso, ou alors elle a dû y songer les soirs de débauche, entre deux verres d’alcool et deux joints qui devaient circuler…
Spoilers/Timeline : dire qu’il y a des spoilers serait se foutre de la gueule du monde au mieux, frôler la crise cardiaque au pire… Sinon, 7ème année, ouais, ont 17 ans, sont grands maintenant !
Rating : PG, pour le langage pas toujours dans la dentelle…
Couples : Draco/Hermione… mais ce n’est pas une relation saine et morale…
Note : c’est bien évidemment une fic à prendre au 15ème degré, pas sérieuse du tout, une fun fic quoi !!
Remerciements : non, je passe…
***
Chapitre 1 : Surprise !!!!!!!
Hermione se sentit soudainement défaillir, elle laissa tomber le test de grossesse sur le carrelage froid et posa ses fesses lourdement sur le couvercle rabaissé des toilettes des filles.
Ca n’allait pas du tout, on pouvait même dire que ça merdait complètement. Elle était enceinte.
Elle s’efforça de faire marcher ses méninges pour se souvenir comment cela avait-il pu arriver.
Ah… Ah, ah !
La mémoire lui était revenue.
Le souvenir était vaseux, mais il était bien là. Le souvenir d’une nuit de débauche qui avait impliqué pratiquement tous les élèves de 7ème année, nuit qui s’était terminée dans les sous-sols de l’école. L’alcool avait coulé à flots, la plupart des présents étaient bien beurrés et beaucoup vomissaient un peu partout. La plupart s’étaient réveillés le lendemain matin (ou le lendemain après-midi pour une poignée) avec la tête dans le cul ou avec une casquette plombée sur le crâne, ou les deux.
Enfin bref, trop d’alcool avait circulé cette nuit-là pour des gamins de 17 ans, et ils s’étaient mis un peu à faire n’importe quoi, quand ils réussissaient à tenir encore debout.
Hermione se rappelait avoir été dans une situation compromettante avec un gars blond à l’accent particulièrement irritant et désagréable, le genre de type qui avait dû lui dire dans un premier temps en avalant la moitié de ses mots, « dévage d’ma vue, spice de sang de bou – de beurbe ! », et puis : « wouh ouh, Vodka powaaaa, fais péter la bouteille Granger ! »
Le type avec l’accent à couper au couteau et un taux d’alcoolémie qui aurait pu faire frémir Mick Jagger en personne n’était autre que Draco Malfoy.
« Oh, chier ! » jura-t-elle alors qu’elle était plus énervée qu’inquiète à présent. Avec le monde qu’il y avait eu à la petite soirée et les garçons présents, il avait fallu qu’elle choisisse ce crétin de Malfoy ! Elle aurait presque préféré que ce soit Neville.
Non, attendez, stop. Faut pas pousser quand même.
Bien, pour résumer, elle avait donc eu le temps d’une folle nuit des rapports non protégés avec quelqu’un qui de toute évidence souhaitait chaque jour qu’elle ne soit plus de ce monde, et maintenant elle était enceinte de lui. Bien, au moins on pouvait dire qu’il se passait enfin quelque chose d’intéressant de si bon matin. Intéressant dans le sens humiliant, terrifiant et vachement inquiétant évidemment…
Après avoir digéré quelque peu ces informations et avoir réussi à les imprimer dans son cerveau sans griller le disque dur, elle réussit à se lever des toilettes.
« Peut-être que si je m’allonge ici un petit moment, ça va disparaître », se dit-elle tout en réfléchissant à l’idée. « Peut-être pas finalement. »
Elle sortit des toilettes comme un zombie et marcha en direction de la Tour des Gryffondors. Sa première réaction fut de trouver quelqu’un pour avouer sa misérable vie et les désastreuses conséquences de sa minable escapade sexuelle, alors elle pensa tout naturellement à Harry. Sa vie sexuelle était tout aussi merdique que la sienne, et il en connaissait un rayon dans le mélo. Elle frappa de toutes ses forces avec ses poings contre la porte de sa chambre.
« Harry !! HARRYYYYYYY !!! »
« Quoi ? », répondit le sorcier les lunettes de travers et les cheveux en vrac. « Maintenant ? »
« Non, dans une heure… Oui, maintenant !!! »
« Tu permets… », tenta Harry essayant de bloquer le passage, « J’étais en train de… je suis occupé ! »
Elle le regarda d’un air blasé et le poussa d’un coup de coude afin d’entrer dans la chambre avant de fondre en larmes.
« Herm’… Qu’est-ce qu’il y a ? » demanda-t-il tout à coup concerné.
«Ohharrymavieesttellementmerdiqueetjenesaispascequejevaisfairepourmesortirdecettemerde !! »
Harry cligna des yeux plusieurs fois. « Je te demande pardon… mais, quoi ? »
« Je suis enceinte. »
Proche de défaillir, tout ce que put dire Harry à ce moment-là s’apparenta à un mot inconnu comme : « Mwaheutch… » Puis, il s’effondra sur le sol.
« Merci Harry pour cette aide formidable… », soupira Hermione en regardant son ami inconscient à terre.
Elle commença à lui donner des coups de pieds, et il réalisa que faire semblant d’être mort n’allait pas fonctionner cette fois-ci. Il se releva en boudant. Ses jambes prirent alors le contrôle et se dirent sans consulter l’intéressé, « attends une minute – on ne se sent pas prêtes à supporter le poids de ton corps », et il tomba sur le cul.
Il cligna à nouveau des yeux à de nombreuses reprises et essaya de se remémorer la fameuse nuit de débauche d’il y a quelques semaines. Tout ce qu’il se souvint, ce fut Ron en train de prendre des photos de lui en slip alors qu’il était en train de chanter à tue-tête sur une table « knock, knocking on Heaven’s door ». Le résultat avait été plutôt désastreux vu qu’il n’était pas le type le mieux bâti de toute l’école et qu’il avait du vomi dans les cheveux. Il s’était réveillé le lendemain matin en sentant atrocement le vomi et en se remémorant en plus avoir essayé de justifier son comportement en inventant des excuses alors qu’il crachait du Martini par les narines.
« Par Merlin… dis-moi que cette histoire de grossesse n’est qu’une blague stupide et pas drôle du tout… »
Hermione secoua la tête et fut sur le point de se remettre à pleurer.
Par pitié, faites que je ne sois pas le père, se mit à prier désespérément Harry.
« Ok, donc, erm, Hermione… », commença-t-il sur un ton détaché comme s’il parlait de la pluie et du beau temps, « une idée sur l’identité du père ? »
Elle prit une profonde inspiration et ne cilla pas en avouant l’heureux élu.
« C’est Draco Malfoy. »
Harry se mit à crier comme une fillette et le cri résonna à travers tout le château, puis s’en suivit un bruit lourd quand sa tête heurta le sol.
Dans un sens, le fait que ce soit Malfoy le père rendait les choses bien pires, si c’était possible. Puis vint le bruit que fit le coup de pied d’Hermione dans les côtes d’Harry.
« Lève-toi maintenant ! J’ai besoin de toi ! »
Harry se releva très lentement en tremblant et en regardant Hermione avec une expression indescriptible et il s’approcha de la fenêtre. Il monta sur le rebord, prêt à se tuer sur le champ.
« Purée Harry ! », se mit-elle à crier les mains sur les hanches, « ne sois pas stupide ! »
« Je refuse de vivre dans un monde où Draco Malfoy a le droit de s’envoyer en l’air », déclara Harry. « Je suis sûr que je ne suis pas le seul à penser ça et bientôt de nombreux me rejoindront pour un suicide collectif. »
Hermione attrapa Harry et le força à s’asseoir. « S’il te plaît Harry », se mit-elle à le supplier, « tu m’aideras à lui dire ? »
Harry tenta à nouveau d’atteindre la fenêtre.
« Je suis sérieuse Harry ! » Elle se mit à pleurer à nouveau et il se sentit coupable alors qu’il soupira en revenant vers elle.
« Ok Herm’, je t’aiderai… Qui d’autre est au courant ? Est-ce que Ron le sait ? »
Elle secoua la tête et il soupira davantage.
« Et bien, si il y en a un qui ne va pas faire la danse de la joie en apprenant ça, c’est bien Ron ! Ne t’attends pas à un bouquet de fleurs et à des cris de joie et de félicitations de sa part… Attends-toi plutôt à une explosion mentale et à la mise en route d’une tronçonneuse… »
Hermione esquissa un petit sourire pour la première fois en cette matinée. « Je sais qu’il va être vraiment en rogne. Mais je ne me fais pas du souci concernant Ron pour le moment… »
« J’imagine. Alors, quand veux-tu qu’on aille voir M. Draco Malfoy j’ai-le-droit-de-m’envoyer-en-l’air ? »
Elle haussa les épaules. « Le plus tôt sera le mieux j’imagine. Pourquoi pas maintenant ? »
Harry acquiesça et suivit Hermione jetant un dernier coup d’œil à la fenêtre ouverte. « Je sens qu’il va y avoir des têtes se frappant contre les murs et des fous rires en prévision », marmonna-t-il un sourire en coin.
Citation :
Chapitre 2 : Une baleine dans un bain de mousse
Draco était dans son bain, et si il y avait bien une chose qu’il adorait concernant la 7ème année, c’était bien la salle de bain et sa baignoire qui avait la taille d’une piscine avec pleins de bubulles.
Et ce que Draco adorait par dessus tout, c’était les bubulles.
Il lâcha un soupir de contentement et s’enfonça davantage dans la mousse s’imprégnant de l’odeur des bubulles de vanille. Il était si bien là, dans une atmosphère de quiétude, sans être dérangé par-
“Draco ! Draco ! Draco ! C’est toi qui es là-dedans ??”
Il laissa échapper un grognement. Fais chier. Goyle. Juste au moment où il pensait avoir un peu de calme, de silence et de paix.
« Non, Goyle, ce n’est pas moi… Je suis une baleine qui a réussi à échapper à son cruel Maître et qui se cache dans la salle de bain d’une école. Bien joué ! Tu m’as démasqué ! »
Le sarcasme dans la voix de Draco était si perceptible qu’il aurait pu être coupé au couteau. Il y eut un bref silence.
« Vraiment ? »
Draco râla devant la stupidité ambiante de Goyle.
« Est-ce que Draco est toujours là-dedans alors ? »
Draco prit sa tête entre ses mains. « Non, je l’ai mangé », dit-il.
Le silence refit son apparition.
« Oh », déclara Goyle après un petit moment. « Et bien, euh… », de toute évidence, il était en train de réfléchir. Draco entendit Goyle hurler : « YO ! CRABBE ! »
Il entendit des pas lourds s’approcher.
« Quoi ? », demanda Crabbe.
« Y’a une baleine là-dedans », déclara avec excitation Goyle, « elle a mangé Draco… » Une brève pause. « Tu crois qu’on devrait le dire à sa mère ? »
Draco lâcha un soupir exaspéré et sortit de son bain. Il noua une serviette autour de sa taille et se dirigea vers la porte. En colère, il l’ouvrit d’un geste brusque et regarda Goyle et Crabbe, deux idiots avec le même air niais.
« Draco ! », s’écria Goyle. « Tu es vivant ! »
Draco leva les yeux au ciel. « Oui, bien vu, Goyle. »
« Mais la baleine là-dedans, elle a dit qu’elle t’avait mangé, j’étais si inquiet ! »
« Goyle », le coupa Draco, « tu n’as pas sérieusement cru qu’il y avait une baleine avec moi dans le bain j’espère… Tu ne crois pas que tu aurais aperçu un large aileron à travers la porte ? »
Goyle fit une pause, de toute évidence en pleine réflexion, ou du moins en train de faire semblant de réfléchir.
« Et bien, on ne sait jamais », poursuivit Goyle, « elle aurait pu porter un chapeau, non ? »
Draco choisit de ne pas répondre et entra à nouveau à l’intérieur afin de se changer. Il refit son apparition, parfaitement apprêté, comme à son habitude.
« Alors, pourquoi tu m’as sorti de mon bain ? »
« Je ne t’ai pas sorti de ton bain », commença Goyle confus, « c’est toi qui es sorti tout seul… »
« Ce n’est pas ce que j’ai voulu dire !! » Il se demanda comment il pouvait être aussi patient. « Qu’est-ce que tu voulais ? »
« Hermione Granger et Harry Potter veulent te parler », déclara Goyle.
Crabbe acquiesça. « Ouais, ils ont dit que c’était important ou quelque chose dans le genre, je ne sais plus. »
Draco leva un sourcil interrogateur. « Ils veulent me parler ? » demanda-t-il confus. « Vraiment ? Ils veulent me parler ? »
Crabbe et Goyle acquiescèrent stupidement. Draco haussa les épaules. « Oh, et puis, si c’est si important, allons voir ce que ces deux-là ont à me raconter… »
Draco lança à Harry un regard supérieur et particulièrement vénéneux et il remarqua vaguement qu’Hermione était plutôt pâle.
« Bien », déclara Draco. « Peut-on savoir pourquoi exactement j’ai été sorti prématurément de mon bain ? Aboule Potty, j’ai pas toute la journée et surtout pas la journée à passer avec deux truffes comme vous ! »
Hermione fit un pas en avant. « Il faut qu’on parle », dit-elle platement.
« Ah oui, vraiment ? » déclara Draco faisant semblant de prendre un air peiné.
« Oui », dit-elle. Elle prit une profonde inspiration et Harry posa une main sur son épaule en guise de support, plus pour lui que pour elle pour tout avouer.
Draco se tourna vers Crabbe et Goyle. « Dégagez », déclara-t-il.
« Quoi ? Maintenant ? » déclara Goyle.
« Non, la semaine prochaine », railla Draco d’une manière sarcastique.
« Oh. D’accord alors », sourit Crabbe.
Ils étaient parfaitement immobiles, souriant béatement à Draco. De toute évidence, sarcasme n’était qu’un mot de huit lettres pour eux. Visiblement, ils ignoraient même qu’il y avait huit lettres dans ce mot. Pour eux, il s’agissait juste d’un long mot qui ne voulait rien dire.
Une araignée commença à tisser sa toile dans le cerveau de Crabbe.
Draco perdit patience. « Dégagez de là espèce d’abrutis !! » Crabbe et Goyle étaient visiblement blessés. Ils s’éloignèrent tristement et Goyle se mit à pleurer.
Hermione regarda Draco dans les yeux et il se mit à bailler.
« Vas-y, crache le morceau Granger. Je baille toujours quand je suis intéressé. »
Elle prit à nouveau une profonde inspiration. « Je suis enceinte. De toi. »
Il y eut à nouveau un silence éloquent.
« Tu déconnes… », déclara Draco avant de tomber dans les pommes.
Sa tête heurta le sol dans un son qui pourrait être décrit comme « bonk », ce qui était plutôt ironique quand on y repensait. Crabbe et Goyle comme surgissant de nulle part se précipitèrent près de leur maître. Ils avaient dû sûrement entendre le bruit qu’avait fait sa tête en heurtant le sol.
« Oh mon Dieu ! », cria Goyle, « la baleine l’a eu ! »
Hermione et Harry se regardèrent. « Il ne l’a pas pris aussi bien que je l’espérais », déclara finalement Hermione.
Harry mit les mains dans ses poches. « Je ne sais pas, il l’a mieux pris que je ne me l’étais imaginé. Je suis un peu déçu. »
Hermione s’agenouilla près de Draco. « Tu crois qu’on devrait aller chercher Mme Pomfresh ? »
« Nah », répondit Harry, « laissons-le là, tu peux lui donner deux, trois coups de pieds si tu veux. »
« Je vais chercher Mme Pomfresh », décida Hermione.
Tandis qu’elle s’éloignait, tout ce qu’on entendit furent les rires d’Harry, les pleurs de Goyle et les reniflements de Crabbe.
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