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Empereuse Sexe : Féminin
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Pantone
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Points : 130 Concours graphiques - Médaille d'or : première place 55 Concours photos - Médaille de bronze : troisième place
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MessagePosté le : 16 Oct 2013 20:23
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This is the day !!
I won't say the same things that I've already said in the graphic contest, but I'm just sorry for the delay :(
So we have 3 participations, and another that can't enter the contest as Laura didn't respect 2 rules : two many words, and there is not the starting situation. But I'm gonna post it anyway as it's very good !
2 OS are in French, 1 in English. :smile:

OS #1 | L'impossible - Rowan
Citation :

L’IMPOSSIBLE
La sonnerie de son portable retentit à nouveau et Klaus grogna, posant son livre sur le rebord du balcon d’un geste sec. Il jeta un regard en contrebas, observant l’agitation de la Nouvelle Orléans alors que la nuit s’étendait, allumant une flamme dans son regard bleu, celle de la chasse, la traque de la proie qui grouillait dans les rues animées. La sonnerie se tut enfin et il hésita, peu enclin à écouter les sempiternels états d’âme de Rebekah à propos de l’adolescent humain inintéressant qui lui servait de petit ami. Mystic Falls était derrière lui depuis un peu plus d’un an maintenant et, même si Sophie avait vu dans l’alignement de la constellation d’Orion avec celle de Cassiopée un signe de la résurgence de son passé dans sa vie, il aurait préféré s’enfoncer l’arme ultime dans le cœur plutôt qu’écouter la long litanie de sa sœur sur la banale vie humaine qu’elle avait décidé de vivre. Rebekah avait visiblement abandonné l’idée de le harceler au téléphone et il s’autorisa à respirer à nouveau alors qu’il marchait d’un pas traînant jusqu’au salon. Il oublia son téléphone un instant et mit en marche le gramophone, laissant la douce musique aux airs jazzy envahir le loft.

Il se servit un verre de whisky et fronça les sourcils en entendant un gémissement provenant de la chambre à coucher. Il étouffa un petit rire, se réprimandant intérieurement pour avoir oublié son dessert à son triste sort et il se dirigea vers la chambre d’un pas plus rapide. Une jeune femme gisait sur son lit, les poignets liés à la tête de lit, et se débattait en essayant de se faire entendre. A la vue de l’hybride, elle s’immobilisa et il put lire la peur dans son regard bleu teinté de vert. Elle était blonde, évidemment. Jolie. Son teint de porcelaine faisait davantage ressortir ses yeux clairs et il pencha la tête sur le côté, soudainement touché par la vulnérabilité de l’humaine. Il délia la corde qui la retenait prisonnière et elle se recroquevilla sur elle-même, cachant maladroitement sa nudité avec le drap qu’elle ramena sur elle.

« Tu peux t’en aller, » dit-il d’une voix douce et la jeune femme semblait hésiter, peu convaincue par la soudaine aubaine qui s’offrait à elle. « Tu ferais mieux de te dépêcher avant que je ne change d’avis, » ajouta Klaus. L’humaine sortit de sa transe et se leva d’un pas mal assuré, affaiblie par la quantité de sang dont il s’était nourri. Elle tenta difficilement de se vêtir un minimum avant de pouvoir s’échapper quand une main l’attrapa par le poignet, la forçant à lui faire face. « Tu ne veux pas rester cette nuit ? »

Il put lire une forme de renoncement dans ce même regard à présent presque gris et alors qu’il s’apprêtait à la saisir par le cou, son téléphone se manifesta une nouvelle fois, lui vrillant cette fois les tympans et il poussa sa proie qui retomba sur le lit comme une poupée de chiffon.

« Rebekah, je te jure que si tu n’arrêtes pas immédiatement ton petit manège, je viens moi-même jusqu’à Mystic Falls pour te ramener ici, arrachant au passage le cœur de Donovan ! »
« Vraiment ? » répondit une voix féminine avec un accent américain familier, loin de l’accent britannique de Rebekah.
Klaus resta un instant interloqué et il éloigna le mobile de son oreille pour jeter un œil à l’écran, bien qu’il ait reconnu la voix rien que par le simple mot prononcé. Il l’aurait reconnue entre mille.

Caroline.

« Que me vaut l’honneur de ton appel, chaton ? » reprit-il avec un sourire s’étirant sur ses lèvres.
« Une amie prenant des nouvelles d’un ami, » répondit-elle et il put presque deviner la manière dont elle avait légèrement haussé les épaules.
« Je croyais qu’on avait dépassé ce stade, Caroline, » soupira-t-il et elle ne répondit pas.
« Je suis surpris, » continua-t-il, « tu avais été claire la dernière fois… »

La dernière fois, il y a six mois, la fois où elle avait finalement cédé aux avances de l’hybride. Quelques semaines passionnées qui les avaient conduits à New York, puis Washington et Jacksonville avant le retour à la réalité de la Nouvelle-Orléans. Caroline avait appris pour la grossesse d’Hayley et la paternité à venir de Klaus et était partie sur le champ, refusant toute explication qu’elle avait jugée vaine et inutile devant l’évidente trahison, même si elle était antérieure à leur relation.

« Si tu ne veux pas parler, je vais raccrocher… » dit-elle faiblement et il se dirigea à nouveau sur le balcon, hésitant à s’asseoir, mais il préféra rester debout.
« Qu’est-ce que tu veux, Caroline ? » demanda-t-il plus sèchement qu’il ne l’aurait voulu. « Tu as besoin de mon sang pour soigner un de tes petits copains, c’est ça ? »

Il se réprimanda de la bousculer de la sorte mais son départ l’avait meurtri. Il l’avait courtisée durant de longs mois et après avoir enfin obtenu ce qu’il souhaitait plus que tout au monde, elle était partie, ne lui laissant aucune chance de s’expliquer. Est-ce qu’elle était à présent prête pour entendre l’inexplicable ?

« Ne raccroche pas, » dit-il simplement dans un souffle et il se posa sur la chaise la plus proche avec une lassitude évidente.
« Parle-moi comme tu l’aurais fait il y a un an, » demanda Caroline et il s’autorisa à se détendre quelque peu, fermant les yeux en songeant à ce qu’elle voulait entendre avant d’aborder un sujet plus sérieux.
« Qu’est-ce que tu es en train de faire ? » commença-t-il, se forçant à prendre un ton plus enjoué.
« Téléphoner, de toute évidence, » se moqua-t-elle, étouffant un petit rire qui lui transperça le cœur.
« Laisse-moi deviner, » poursuivit Klaus, « tu viens de prendre une douche. Tu ne portes que des dessous, plutôt sexy, voire rien du tout, et tes cheveux sont enroulés dans une serviette. »
« Raté. Je suis en pyjama. »

Elle n’était pas dans le jeu, il pouvait le sentir. Elle se forçait à s’inventer une vie née dans l’immédiateté mais tout sonnait faux et quelque chose clochait.
« Je m’apprêtais à faire des cookies, » continua-t-elle, « mais j’ai soudainement pensé au pain perdu du quartier français que tu m’as fait découvrir et… à toi… Alors j’ai décidé de t’appeler. »
« Ca me touche, mon cœur, » avoua-t-il sincèrement. « Caroline, dis-moi ce qui ne va pas. Pourquoi est-ce que tu m’appelles ? »

Un silence s’installa et seul le son du gramophone qui grésillait pouvait se faire entendre avant qu’il ne cesse définitivement de tourner. Il fut sur le point d’insister pour lui faire avouer la véritable raison de son appel mais Caroline le devança et sa douce voix s’éleva à nouveau.
« Comment va Hayley ? »
Ils y étaient. Elle avait enfin décidé d’aborder le sujet qui avait enterré le semblant de relation qu’ils avaient vécue pourtant intensément.
« Elle est morte en couches, » répondit froidement Klaus. « L’enfant n’a pas davantage survécu. »
« Oh mon Dieu… Je suis désolée… »
« Rebekah ne s’est pas épanchée sur la tragique destinée de la louve ? » demanda Klaus ironiquement. « Elle n’a pas philosophé sur le tunnel menant à ma rédemption qui est encore si long et tortueux ? »
« J’ai quitté Mystic Falls il y a trois mois, » répondit Caroline de la même manière cinglante et Klaus leva un sourcil devant la nouvelle plutôt inattendue.
Elle avait piqué sa curiosité à présent et il se leva, entra dans l’appartement avant de fermer la baie vitrée derrière lui le plus silencieusement possible.
« Où est-ce que tu es à présent mon cœur alors ? » demanda-t-il faiblement, écoutant les bruits alentours alors qu’il marchait lentement vers la porte d’entrée.

Elle ne répondit pas et il entendit presque en stéréo dans son mobile la musique de la rue. Il se mit à courir jusqu’à la porte d’entrée, qu’il ouvrit à la volée, avant de dévaler les marches trois à trois. Il poussa quelques badauds de sa main libre, l’autre tenant toujours fermement son téléphone contre son oreille.
« Caroline ! » cria-t-il dans l’appareil, espérant qu’elle n’ait pas raccroché afin qu’il puisse deviner sa localisation.

Elle était il y a quelques secondes à peine sur son pallier. Il l’avait senti, l’avait compris à la seconde même où il avait entendu sa voix résonner comme un écho. Comment avait-il pu être aussi stupide au point de ne pas avoir écouté davantage son instinct et courir vers elle ? Il devina ses boucles blondes se balançant dans la foule dans laquelle elle semblait avoir autant de mal que lui à avancer et il raccrocha, enfouissant son téléphone dans la poche de son jean.

« Caroline ! » cria-t-il à nouveau et il sut qu’elle l’avait entendu bien qu’il ne comprenait pas pourquoi elle s’escrimait à s’extirper de lui au lieu de lui faire face.
« Hey Klaus ! » l’apostropha une autre blonde mais il ne se retourna pas, continuant sa course à travers les musiciens et la foule qui les suivait et dansait en rythme. « On dirait que les amants maudits se sont retrouvés, » lâcha Camille avec amusement, accoudée au bar qui l’employait. Marcel lui retourna un large sourire séducteur et commanda un autre cocktail dans l’espoir d’attirer enfin l’attention de la serveuse. Dans la remise, le regard de Sophie s’assombrit et elle ouvrit sans enthousiasme une caisse de bières tout en commençant à échafauder des plans face aux difficultés qu’elle voyait déjà venir et dont elle allait devoir s’occuper.

Klaus jura alors qu’il était dans l’incapacité de se servir de sa vitesse vampirique pour atteindre Caroline. Il se rapprochait d’elle et vu qu’ils étaient à contre courant de la foule, bientôt il pourrait la rejoindre. Elle cessa, cependant, tout à coup de lutter et il lui attrapa le poignet, l’entraînant à l’écart, loin de l’agitation et du bruit de la rue. Elle était étrangement essoufflée et semblait avoir du mal à reprendre sa respiration. Ses vieux réflexes d’humaines avaient toujours agacé l’hybride. Elle se dégagea de l’étau de sa main et il la lâcha, cherchant son regard qu’elle avait baissé, refusant de croiser ses yeux interrogatifs. Elle avait toujours son portable dans une main et il suivit ses gestes, essayant de comprendre son attitude, quand il remarqua enfin son autre main, posée sur son ventre très arrondi. Son cœur manqua un battement et il se sentit pâlir, trouvant enfin le regard de Caroline qu’il trouva éteint et mélancolique.

« Caroline… »
Les yeux de la blonde s’emplirent de larmes, incapable de prononcer la moindre parole, et elle secoua la tête. Elle s’autorisa enfin à soutenir le regard de Klaus et ses lèvres tremblèrent alors qu’elle réussit à l’interroger.
« Est-ce que je vais mourir moi aussi ? Est-ce que mon bébé va mourir ? »

Pour toute réponse, il l’attira dans ses bras, s’efforçant de la réconforter et de calmer ses pleurs et ses craintes. Elle était sous le choc, effrayée et désespérée. Il aurait voulu la rassurer, lui dire que tout irait bien. Qu’elle était sa rédemption, elle et cet enfant. Leur enfant. Que les sorcières s’étaient trompées. Qu’il n’avait jamais été question de la louve depuis le début mais que c’était elle, que ça avait toujours été elle, uniquement elle. Il aurait voulu lui dire tout ça et tellement plus encore. Mais il était aussi choqué qu’elle et il n’avait aucune réponse à ses questions. Alors il ne dit rien et se contenta de la serrer plus fort dans ses bras.



OS #2 | But I'm scared - Snape's Lover

Citation :

But I am scared

He looked at the body at his feet. This one would never hurt his family again. But it was too late anyway. The dagger felt lighter in his hand, something was changing. He could hear the screams of panic around him but it didn't matter anymore. He reached to the inner pocket of his jacket. The letter was still there. This unfinished letter was the last one he would ever get from her. He was never supposed to receive it to begin with. This wasn't fair. But as the minutes went by, he began to feel that it was not important whether things were fair or not. He took the piece of paper and read the letter again, to help him holding a grip on what was important.

"Dear Henry,

It's been weeks now that you got kidnapped.

This is the worst thing that ever happened to me since I cast this curse that brought me to Storybrooke. I thought I knew it all about pain and loss, especially after Mother died, but when I saw you gone through this portal, my heart broke into pieces. Even you hating me for being the Evil Queen of your book was less painful. Even when you brought Miss Swan from Boston and shared your love with her, I didn't feel this void in my heart. I will find you Henry, with or without help, I will get to you and we will be reunited again. I am willing to share you with Miss Swan if this is what you want, If you want her as your mother in your life, I will accept her.

For now, I have to bear with life on this ship, and, hanging on those ropes while it's sailing, I live for one goal : finding you. But I am scared. Because I don't know if I'll be able to restrain myself and be as good as you want me to be. When everybody sleeps at night, I get on the deck and, staring at this foreign constellation, I wonder if you can see it too. I wonder if you are safe, if they treat you well those idiots. Are you being held prisoner in a dark and filthy cave ? Are they feeding you ? Are they hurting you ? I cannot think of what might be happening to you, it drives me mad. But I am scared. Because I don't know if I'll be able to let them live. All of those who will get on my way. Greg and Tamara, first. I want to rip them to shreds, I want to break them like porcelain, I want to hurt them so bad. This flame of hatred that's consuming me scares me much more than anything.

I will do anything to get you back, Henry. I left in such a hurry, boarding on this ship without thinking further, my veins boiling with rage. It might be a good thing that I'm not alone on this quest. Miss Swan, Emma, has proven magical, and I think I can help her using her magic, we will be strong together, and we need all the strength in the world. I need all the strength in the world if I don't want to collapse. I know I promised you I wouldn't use magic anymore, but you saw in the mines I could use my magic for good things. And rescuing you is a good thing Henry. Plus we are in a realm with magic, I have to fight on equal level, I have to use all my power. And my magic is my power, this Neverland is a dangerous place, if I want to get you back, I have to protect myself. At any price.

I try not to think of you and our life in Storybrooke, because all I can think of are these little nothings that break my heart. Like how you insisted when you were 4-year-old on having French toast for breakfast because you were too big of a boy to have cereals now, it didn't last though. Or how you didn't fit in those pajamas you got for Christmas when you were 6-year-old, but they had your favourite comic book character on it, and you were running around the house in those big pants, imagining all the adventures you had with your hero. I used to be one of your heroes at that time and I want to be one again.

Oddly enough, there's a gramophone on this ship, and sometimes I can hear Hook playing it. The melody is extremely sad, I don't know why this idiot plays such music, the last thing I need now is the entire "crew" falling into depression. Sometimes I think I'm the only one who really cares about you, who's really ready to fight for you. Snow White and Charming are prostrated in the bunk, because of fear, or because of guilt ? Are they going to throw in the towel? Now's not the time to blame them, but you were under their watch, and they lost you. I don't trust Rumpelstilskin because I can't explain why he came to help us. Something's wrong with him, this is not news, but he's got his own agenda and I cannot think of that right now. Eventually, the only person I can rely on is going to be your birth mother. And I don't know what to do with that. It's not like our relationship is all cookie and tea parties but she's my best shot. We saved Storybrooke together, we will save you together.

But I am scared, Henry. Because if we don't find you, or if… I don't even want to think about something worse, I don't know what will l do. I know myself too well, I never learn from my mistakes and if I lose you for good, there will be no place on this realm or any other where your kidnappers be safe, there will be nobody to stop me and my wrath will find no end, I shall destroy the entire world.

Henry I know you'll never get this letter, actually, I don't want you to because we'll"


She didn't destroy the entire world. She saved him instead. She saved all of them. But he couldn't save her. She'd been tricked. By a member of his own family. The blood of this man was running in his own veins and he couldn't bear it. The change he was feeling in him made his anger grow, he felt an insatiable rage spreading in his body, reaching every atom of his cells. He wasn't 11 anymore, he was feeling the power overwhelming him. A thousand of years of knowledge was pouring into him, opening him to levels he would have never known they exist. All magic comes with a price, she used to say. He looked at Emma, his only mother left while the dagger was replacing Rumpelstilskin's name by his own. Henry. What he saw in her eyes was so painful for the little boy that still remained in him thus vanishing rapidly to let the other one take his place. She wasn't scared, she wasn't pitiful. She was just loving him and she was aware that he was lost to her, as was Regina for all of them.

He was the Dark One now. He could feel the power growing and growing deep inside of him. Nothing would be the same anymore.

And he shall destroy the entire world.


OS #3 | Leaving home ain't easy - Empereuse

Citation :

Leaving home ain't easy

Paris, 12 novembre 1978

Un faible rayon de soleil hivernal réchauffait doucement la peau de porcelaine d'Eléa, encore endormie, lovée dans les nombreuses couvertures de son lit. La lumière se fit plus intense alors que les doubles rideaux pourpres s'écartaient, sous les protestations de la jeune femme.

- "Marius... il est trop tôt !"
Le Mangemort s'assit sur le lit et lui caressa doucement le visage.
- " Il est 10h30..."
- " Mais c'est dimanche..." elle enfouit son visage dans les couvertures.
- " Tu as reçu du courrier..."

Les protestations s'arrêtèrent et Eléa regarda Marius d'un air interrogateur.
- " Ce n'est pas Lucius !" il ri doucement, tout en lui tendant l'enveloppe, accompagnée d'une autre enveloppe largement plus grande et plus épaisse. "Tu ne m'avais pas dit que la constellation d'écrivait..."
Il se leva pour remettre une bûche dans la cheminée dont les flammes s'éteignaient doucement, puis il fit tinter une petit cloche en argent posée sur le buffet de style renaissance.
Eléa le regarda d'un air pincé.
- " Il est beaucoup trop tôt pour tes devinettes, cher ami"
Il se retourna, amusé, et déclara "Canis Major !"
Soudain le visage d'Eléa s'éclaira, elle ouvrit la lettre tout en essayant de ne pas paraître trop excitée à l'idée de recevoir une lettre de Sirius, elle savait que Marius l'observait, même s'il semblait plongé dans son livre.

Elle déplia la lettre et reconnu l'écriture penchée et pointue de son ex-amant.

"Ma chère Eléa,
J'espère que ta nouvelle vie parisienne n'est pas trop ennuyeuse et que Londres ne te manque pas trop... Pour ma part tout se passe bien, si on passe outre le fait que certains cours sont absolument soporifiques et que je regrette les moments passés à Hogwarts...
Je me sens un peu nostalgique ces derniers temps et je pense souvent à toi et à notre conversation lors du mariage de Lily et James, d'où mon silence depuis.
Ton départ me laisse comme un sentiment d'inachevé, même si notre relation avait déjà atteint un point de non retour. Enfin, tu me manques Eléa et j'avais envie de t'envoyer un petit cadeau d'anniversaire tardif. Tu sais comme j'aime te faire partager de nouvelles musiques ! Alors voilà ma chère Eléa, je te souhaite avec du retard un très bon anniversaire, pense à moi quand tu écouteras ce petit chef d'oeuvre !
A bientôt j'espère ma belle,

Sirius"


Elle ne pouvait s'empêcher d'être émue en lisant ces quelques lignes et en repensant à ce soir d'été où elle avait dit au revoir au Maraudeur. Elle attrapa le second paquet et l'ouvrit, découvrant un trente trois tour noir et blanc nommé "Jazz" d'un groupe qu'elle ne connaissait pas, Queen. Drôle de nom pour un groupe. Et depuis quand Sirius écoutait du Jazz ?

Curieuse, elle se leva et enfila un pyjama de soie verte et or qui reposait près de son lit.
Marius leva un sourcil tout en tournant une page de son roman.
- " Tu vas écouter ça maintenant ?"
- " ça sera parfait pour le petit dej.. " dit-elle en souriant. Marius n'écoutait que de la musique classique et elle savait très bien que ce disque ne lui plairai pas. Tout ce qui était âgé de moins de 90 ans ne lui plaisait pas. Sauf les femmes bien sûr, il les préféraient relativement jeunes. "mais que fait ce foutu elfe de maison ?" râla-t-elle alors que la faim se faisait sentir. " Ne me dis pas qu'il faut une heure pour préparer un café et du pain perdu !"
- "Il n'y avait plus de pain, Effie est allé en chercher. Tu veux des cookies ?"

Eléa haussa les épaules et se dirigea vers le gramophone. Elle déposa le disque délicatement sur l'appareil, l'alluma et posa le bras doucement, puis se rassit aux côtés de Marius pour déguster des cookies qu'il lui avait préparé sur une assiette, accompagnés d'un café fumant et d'une serviette en papier.

Le chant s'éleva du gramophone et elle marqua une pause avant de porter la tasse chaude à ses lèvres. Elle sourit en coin devant le regard incrédule de Marius. La voix puissante s'élevait en chant arabique, avant d'introduire piano, batterie dans une chanson entraînante, puis les guitares s'ajoutèrent. Le tout était assez agréable et la voix de l'homme vraiment puissante.
A son grand étonnement, Marius semblait plutôt intrigué par ce nouveau son et ne fit pas de remarques désobligeantes, au contraire. Il se saisit de l'étui du disque afin de regarder les titres.
- "Cette chanson s'appelle "Mustapha" !" dit il d'un air amusé "et la prochaine sera "Fat Bottomed Girls"... au moins les titres sont originaux !"

Sirius avait vraiment de bons goûts musicaux mais si il savait qu'elle découvrait son cadeau en compagnie d'un Mangemort notoire... Elle secoua la tête, préférant ne pas penser à ce genre de choses, elles les avaient déjà assez vécues par le passé.

- "Ce Black avait au moins bon goûts en musique... et en femmes" lâcha Marius d'un air détaché. "On aurait peut-être pu en faire quelque chose..." Elle baissa les yeux. Il savait que ce sujet était une de ses cordes sensibles. "Lucius sait qu'il t'écrit ?"
- "Arrête Marius..."
- "Il t'écrit depuis combien de temps ?"
- "C'est la première fois et tu le sais bien" répondit-elle sèchement.
- "Tu vas lui répondre ?"
- "Bien sûr que je vais lui répondre !" s'énerva-t-elle, exaspérée. " Sirius est resté un ami et Lucius le sait très bien, même si cela ne lui plait pas !"
Il soupira et baissa le son de "Bicycle Race".
- "Eléa, tu ne dois pas cultiver ce genre de relations" son ton, moins inquisiteur, était plus doux. "Ce genre de sentiments, ou émotions, va être un obstacle dans l'avenir. Pour tes missions, pour tes pouvoirs..."
- "Je pense avoir prouvé plusieurs fois le contraire...", elle soupira.
- " Parce que tu n'éprouves pas de remords ? ou de tristesse sur certaines missions ?"
- " Je ne suis pas une machine à tuer Marius, tu ne peux pas me demander de ne rien ressentir !"
- " Il faut que tu t'endurcisse, Eléa, il faut que tu profites de ton temps ici à Paris, pour te libérer de ses émotions trop..."
- "Humaines ?"
Il acquiesça doucement.
- "C'est pour ça que je suis ici n'est ce pas ? C'est Lui qui en a donné l'ordre."
Marius resta silencieux, mais elle pouvait lire en lui comme dans un livre ouvert. "Etre loin de Lucius, de mes amis les plus proches... Ce n'est pas juste Marius..." sa voix se brisa.
- "Tu es importante pour le Maître, pour le futur de notre cause."
Elle essuya des larmes qui s'était échappées de ses yeux clairs malgré tous ses efforts pour ne pas pleurer.
- "Combien de temps ?" souffla-t-elle.
- "Tu n'est là que depuis quelques semaines... soit attentive, obéissante. Apprends. Ton séjour ici dépend de cela."

Elle ferma les yeux et inspira profondément. Elle savait ce qui lui restait à faire. Etre forte, être un bon soldat. Effectuer ses missions, approfondir sa magie... pour pouvoir rentrer auprès des siens.
Marius se leva et l'embrassa sur le front avant de quitter la pièce, alors que résonnait "Leaving Home ain't easy"

Still tryin' to persuade me that
Leavin' home ain't necessarily the only way
Leavin' home ain't easy
But may be the only way



OUT OF COMPETITION

The righteous man - Laura

Citation :

The Righteous man

Les bras derrière la nuque, allongé sur le canapé défoncé, il essayait de ne penser à rien. C'était plutôt difficile dans cet environnement. Sam était parti, quelques heures auparavant. Que font les gens sans âme dans un monde où tout un chacun en a une ? Que font les gens sans âme lorsqu'on les attend ? Dean n'était pas absolument sûr de vouloir savoir où se trouvait son frère. Non, pas son frère. Son frère se trouvait dans la fosse. Ce n'était pas son frère qui se baladait là, au-dehors. Ce n'était qu'une caricature, une pâle copie monstrueuse, une imitation imparfaite et pourtant saisissante de Sam. Il ne pouvait pas cesser de retourner la situation dans son esprit et les pensées emportaient le sommeil avec elles au fur et à mesure qu'elles se succédaient les unes aux autres. Un engrenage d'arguments et de blâme qu'il ne pouvait simplement pas arrêter.

Il remua légèrement, faisant grincer les vieux ressorts rouillés de son lit de fortune, tentant de trouver une position plus confortable. Il avait perdu l'habitude de dormir à la dure, seigneur ce que le lit confortable de Lisa pouvait lui manquer à cet instant. Encore une chose à laquelle il essayait de ne pas penser de peur de ne pas savoir surmonter sa culpabilité ; Lisa et Ben.

Depuis leur dernier échange téléphonique, les choses ne s'étaient pas arrangées et honnêtement Dean ne pouvait pas vraiment la blâmer pour ne plus vouloir de lui. Il s'était de toute façon attendu à ce qu'une telle chose se produise. Il n'était pas assez bien pour Lisa, pas assez bien pour Ben. Il méritait ce qui lui arrivait. Il n'aurait jamais dû partir. Il le savait. Il avait presque réussi à être heureux. Presque, il avait effleuré du doigt le bonheur. Il n'avait pas réussi à s'en saisir. Peut-être parce qu'au fond, il savait que tout cela n'était qu'illusoire. Il ne s'était jamais vraiment senti à sa place dans ce voisinage de gens bienveillant, entre barbecues et l'odeur du pain perdu le dimanche matin, les pyjamas en soie bleue. Il était un chasseur, il était un hôte, un fils, un frère, un amant de passage, un soldat, il était un tueur. Il n'était pas un père de famille bien rangé. Il s'était laissé emporter par la douce illusion, prenant bien soin de laisser en place les oeillères qu'il s'était lui-même imposées. Il avait tenté de laisser partir l'obscurité, de vivre simplement et purement comme le lui avait fait promettre Sam. Il y avait cru, il avait voulu y croire plus que tout au monde. Et pourtant Dean savait, il savait au plus profond de ses tripes, quand il faisait l'amour à Lisa dans son grand lit propre, quand il embrassait Ben avant de le mettre au lit, il savait qu'il finirait par partir.

Avec ou sans Sam, il aurait réalisé que cette vie n'était pas pour lui, englué dans son propre mensonge, cela aurait pu prendre des années. Merde, si Sam s'était pointé à la porte de Lisa à n'importe quel moment durant son année « si idyllique », il serait parti sans se retourner. Ils les aimaient, dieu lui en soit témoin, ils les aimaient, mais il n'aurait jamais réussi à les aimer autant que Sam.

Lisa avait peut-être raison, sa relation avec Sam n'était pas saine, il en avait conscience. Sam était sa faiblesse, tout comme il était celle de Sam. Toujours ensemble, prêt à tout pour le rester. À vendre son âme au diable, mourir l'un pour l'autre. Parce que Sam n'allait pas sans Dean et que sans Sam Dean n'était pas vraiment lui-même. Sans Sam, il ne vivait qu'une vie amputée, comme si l'on avait arraché un morceau de son âme, qu'on lui avait simplement coupé un membre, s'attendant simplement à ce qu'il fasse avec. Il ne pouvait pas s'adapter à la vie sans Sam. Il ne devait pas s'adapter à la vie sans lui. C'était insupportable, un monde sans Sam n'était pas un monde dans lequel il accepterait de vivre. Et il y était confronté chaque jour pourtant, parce que Sammy n'était pas là. Le vrai Sam, pas de cette parodie qui se présentait comme son frère. Non, son petit frère était toujours au fond du gouffre, il avait fait la promesse de le protéger, il irait chercher son âme dans les tréfonds de l'enfer, il affronterait Michael et Lucifer, à mains nues s'il le fallait, mais il ramènerait Sam, même si cela devait lui couter la vie... encore une fois.

Les images de son propre séjour en enfer lui revinrent en mémoire et il changea une nouvelle fois de position sur le sofa, enfouissant son visage entre ses mains, il avait beau tenter de chasser ces pensées de son esprit, les souvenirs étaient beaucoup trop vivides. L'odeur de soufre, le sang chaud sur ses mains, les corps déchirés, entremêlés dans une symphonie abominable, sortant d'un gramophone hideux. Il se souvenait de tout comme si son propre corps avait été en enfer, pourtant, seul son esprit avait été dragué au fin fond du puits. La fosse n'était que sensations, pures et douloureuse sensations et cela était encore plus dangereux que la souffrance physique.

Comment avait-il pu accepter une chose pareille ? Comment avait-il pu accepter que Sam se sacrifie, plonge volontairement, la tête la première vers une éternité de peine et de douleurs ? Il avait failli à son devoir de grand-frère et son Sammy se trouvait toujours à la merci de deux anges psychopathes qui occupaient certainement leurs temps à le torturer. Sam avait fait des erreurs, Sam était imparfait, mais lui, Dean était un monstre, un monstre d'égoïsme. Il aurait suffi d'un simple mort, trois lettres « Oui ». Pour que Sammy échappe à ce sort. Son frère, son âme soeur, la chose la plus importante au monde, le bébé qu'il avait sorti des flammes de leurs maisons, il était maintenant incapable de le sortir du feu de l'enfer. Il se dégoûtait, chaque seconde cette pensée le hantait, pesant douloureusement sur sa poitrine, l'empêchant de respirer correctement. Il ne retrouverait un souffle normal qu'une fois qu'il aurait retrouvé son frère.

Il était tellement inutile, et il était fatigué. Pourtant, le sommeil refusait toujours de venir à lui. C’était une constante depuis plus d’un an. Il était épuisé aussi bien mentalement que physiquement, mais n’arrivait pas à fermer l’œil. Trop d’images, trop de souvenirs. Alors il se résignait à faire la seule chose qui l’apaisait.

Il se leva du canapé, courbaturé par son couchage inconfortable et se dirigea vers la petite cuisine de la maison délabrée qu’ils occuperaient encore pour quelques jours, en attendant de trouver une affaire. Une boite de cookies vide sur le sol, des livres de démonologie sur le sol. L’environnement avait quelque chose de presque familier. La même chose dans chaque hôtel, la même chose dans chaque ruine. Une vie d’errance, une vie sans rien d’autre à espérer que survivre un jour de plus.

La bouteille de bourbon qu’il avait entamée la veille était encore sur le comptoir. Il ne donna pas la peine de prendre un verre.

Et entre la terre et les cieux, là où Castiel se cachait, celui-ci entendit l’appel déchirant de l’âme de Dean Winchester à l’agonie.

Il ouvrit les yeux doucement, clignant plusieurs fois des paupières, tentant de se souvenir de l’endroit où il était. La pièce était toujours terriblement vide et sombre. Sam n’était pas rentré. Dean ne se permit pas d’être inquiet. Il ne releva pas la tête, respirant son propre souffle, le front contre le bois brut de la table. Inspirer, expirer, comme se rappeler qu’il était bien vivant. Survivant. Son dos était douloureux, la position dans laquelle il était finalement tombé ivre mort n’avait rien de confortable, mais ce n’était qu’une question d’habitude, il le savait. Bientôt, ses vieux réflexes de chasseurs reviendraient et dormir sur un sol brut ne serait plus un problème. Ou peut-être que si. Il avait vieilli. Dean n’avait jamais autant senti le poids des années sur lui qu’à cet instant. À présent qu’il n’était rien de plus qu’un sac à vin incapable de se lever, incapable même de bouger.

Combien de fois au cours de l'année qui venait de s'écouler avait-il voulu mourir ? Combien de fois avait il simplement souhaité s'endormir et ne jamais se réveiller ? Il ne voulait pas les compter, pas même y penser. Il s'en était tellement voulu, de ne pas réussir à faire revenir Sam, de trahir Ben et Lisa en ayant ce genre de pensées. Et tout s'était effondré malgré tout. Ses efforts avaient été vains et encore une fois Dean était inutile, il avait faillit une fois de plus.

Il était l'Homme Juste, il avait stoppé l'apocalypse pour l'amour du ciel. Il avait été en enfer et en était revenu. On lui avait donné une seconde, une dizaine de secondes chances, et pourtant il n'en avait saisi aucune. Il restait totalement incapable de vivre sa vie tout simplement.

Le bruissement d'aile passa presque inaperçu, un flottement dans l'air, un changement dans l'équilibre du moment. Dean ferma les yeux et inspira profondément.

« Bonsoir Dean. »
Ses paupières, comme une protection, une ridicule protection contre l'image de Castiel devant lui, de petites étoiles dansant devant ses yeux comme une constellation mouvante. Il se refusa quelques secondes à le regarder en face. Peut-être était-ce la honte que Castiel le voit dans cet état, peut-être n'était il juste pas d'humeur à supporter les inquisitions étranges de l'ange. Ou peut-être était-ce simplement la fatigue. Oui c'était certainement cela, la fatigue. À cet instant il aurait rêvé d'une chambre de motel, impersonnelle et vide, une variation de plus de tous ces motels miteux aux draps sales et aux serviettes qui grattent, à la porcelaine jaunie des lavabos et aux moquettes usées jusqu'à la corde. À cet instant il aurait voulu être n'importe où, n'importe où sauf ici. Il aurait voulu être ailleurs.

« J’suis pas d’humeur Cas ». »

Et lorsque Dean ouvrit les yeux, lorsqu’il vit le visage légèrement penché de l’ange qui l’observait avec la même curiosité qu’au premier jour, dans cette grange battue par le vent. Il l’observait comme si rien n’avait changé. Et quelque part, cette pensée réconforta Dean. Rien ne changerait Castiel.

« Tu m’as appelé, je t’ai entendu. »

Il fronça les sourcils, comme si quelque chose lui échappait, comme s’il était confronté à un problème insoluble. Puis, soudainement, comme si la lumière divine l’avait soudainement frappé, il se redressa et acquiesça légèrement.

« Je comprends. »

Dean ne savait pas ce qu’il comprenait, à vrai dire, il ne comprenait jamais vraiment Castiel, surprenant Castiel. Si prévisible dans son inconstance. Il se leva, titubant légèrement, mais avant que l’ange n’ait pu faire un pas vers lui, il s’accrocha à la table.

« Je suis fatigué Cas pourquoi tu n’irais pas mettre quelqu’un d’autre mal à l’aise pendant que j’essaye de me reposer quelques heures ?

-Mais… Dean.
-Bonne nuit Castiel. »

L'ange soupira et s'évanouit dans un souffle. Dean se traîna jusqu'au canapé et retrouva sa position initiale. Il s'endormit rapidement. D'un sommeil sans rêves et sans cauchemars, le premier sommeil réparateur qu'il eut depuis des mois. Assis au bord du canapé, invisible, Castiel releva les doigts qu'il venait d'apposer sur le front de Dean. Il sourit, presque malgré lui au halo brillant qui entourait le chasseur, à son âme si lumineuse qu'elle l'entourait presque de sa chaleur. Il posa sa main sur son épaule, ses doigts se superposant à son empreinte à travers le tissu. S'il devait un jour raconter l'histoire du sauvetage de Dean Winchester, si on lui demandait un jour de conter les premiers instants de sa rencontre avec lui, il ne parlerait que de la lumière, de la beauté de son âme, si brillante malgré la souillure de l'enfer. Dean Winchester est sauvé. Et Castiel n'était pas le plus rapide des anges de la garnison ni le plus puissant, mais c'était lui qui était arrivé à Dean en premier. C'était lui, qui avait eu la chance de voir cette âme dans son plus simple appareil. Et jamais il ne renoncerait à venir lorsqu'elle l'appelait, même dans ses songes, même dans l'ignorance de ce qu'ils étaient l'un pour l'autre. Ce n'était pas grave, les anges sont patients et il était immortel. Il pouvait attendre.

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Dernière édition par Empereuse le 19 Oct 2013 18:13; édité 2 fois
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MessagePosté le : 16 Oct 2013 22:10
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Hiiiiiihiiiii, je lirai demain !!!! :tourni: :tourni: :tourni:
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MessagePosté le : 19 Oct 2013 11:49
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On peut voter pour un seul OS, non ? :aw: Pas compris le "vote for your 2 story" :gni:

Anyway, je sais pas quoi voter. Les deux sont bien :-/ Oui, deux, parce que j'ai écrit le un, alors je vais pas commenter le mien :lol:

Le OUAT en anglais est surprenant, me suis pas du tout attendue à la fin :eek: Pôv Henry, rien ne lui est épargné :lol: La lettre de Regina est touchante. C'est pas super bien traité dans la série en plus cette histoire d'adoption, de mère biologique qui réapparaît et tout. Bon, pour être honnête, la série me gave, je suis à deux doigts de laisser tomber en fait :ko: Well done, Ava, good job!!!!! :clap: :clap: :clap:

Ah poulette... Eléa :mock: Je suis contente que tu aies fait du Eléa/Sirius :eyeslove: Marius n'est pas mon perso préféré dans la fic, alors je suis assez indifférente à lui mais sinon rhaaaa :eyeslove: Pauvre Eléa n'empêche, elle s'est faite vraiment embarquer dans une sacrée merdouille, et si elle était restée avec Sirius hein :(

Bon, comment je fais pour voter moi ???? Je suis en plus émotionnellement impliquée par rapport à Eléa :aw2: Je ne peux même pas dire qu'il y en a un qui ne me plaît pas :hum2: Vais voter pour moi tiens, comme ça je choisis pas :evil: Je déconne... Vais réfléchir encore, je les relirai. Vais le faire aux fautes tiens :evil:

Laura, je n'ai pas encore lu le tien mais promis, je lis rapidement aussi et je viens dire ce que j'en pense :wink: J'ai vu que c'était sur superneuneu et je n'y connais rien ou pas grand chose, donc au moins je ne serai pas influencée par la série :D
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MessagePosté le : 24 Oct 2013 13:59
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Merci les gens :smile: Mais y'a pas eu beaucoup de votes :(
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MessagePosté le : 25 Oct 2013 10:47
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C'est le moins qu'on puisse dire :-/
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